
C’est un choc esthétique. Le nom de Sharon Eyal apparaît au générique de la Batsheva Dance Company, du Ballet royal suédois ou du Nederlands Dans Theater avant qu’elle fonde, avec Gai Behar, la compagnie L-E-V, qui signifie “cœur” en hébreu.
Danse fiévreuse, transe contemporaine, les cœurs s’enchaînent et se libèrent sur les rythmes du musicien Ori Lichtik.
Il plane des saveurs contraires, mélancolie, désir ardent, douceur des
cœurs aimants. Et les corps d’une beauté infernale vêtus par Maria
Grazia Chiuri de la maison Dior s’agitent comme des soleils noirs, inspirés par le déchirant roman d’Hanya Yanagihara, Une vie comme les
autres. Cinquante-cinq minutes hypnotiques qui disent tout de nos
cœurs brisés mais résilients, de nos vies désirantes, pleines et déliées,
joyeuses et périssables en même temps, en prise avec l’instant.
“Certaines choses se cassent, et parfois elles se réparent, et dans la
plupart des cas, vous réalisez que peu importe ce qui est abîmé, la vie
se réorganise pour compenser votre perte, parfois merveilleusement.”
Hanya Yanagihara, Une vie comme les autres.
“Moment. Silence. Sécheresse. Vide. Peur. Plénitude. Dissimulation.
Désir ardent. Noir. Lune. Eau. Coin. Odeur. Démon. Fente. Froid. Yeux.
Intension. Impulsion. Pli. Cachette. Couleur. Lis. Sel. Énorme. Côté.
Points de suture. Amour. Point.”
Sharon Eyal
Du vendredi 22 au samedi 23 juillet 2022 à 22h.
TarifsPlein tarif : 33 €, Tarif réduit : 17 € (Jeune et Solidarité).