Il est très probable que l’activité humaine date de la période préhistorique, à en juger par les traces retrouvées dans la grotte de Pluvis. Des éléments ont également été retrouvés dans la plaine laissant penser que l’activité était importante à l’époque Romaine. Au Moyen-Âge, Pluvis est une seigneurie vassale des comtes de Savoie. Cette seigneurie passe ensuite à la maison de Cordon qui la conserve jusqu’au XIXe siècle. Durant cette période, Izieu est soumis à la double autorité de la féodalité ecclésiastique des évêques de Belley et de la maison de Savoie. En 1601, grâce au traité de Lyon, Izieu et tout le Bugey deviennent Français. Au cours de la seconde guerre mondiale, Izieu a été marqué par la déportation de 43 enfants de confession israélite, le 6 avril 1944. Ces enfants avaient été recueillis par des personnes du village. Ils furent emmenés à Auschwitz.
Le village présente de belles maisons typiques : malgré le fait qu’elles aient été construites sans plan d’ensemble, le village donne une impression d’harmonie. La construction type du village consiste en 4 murs percés d’ouvertures rectangulaires. La couverture de chaume protège deux pans de murs tandis que les deux autres sont protégés par l’escalier de lauze incliné. Izieu est aujourd’hui un village à architecture protégée.
Le château de Pluvis est désormais en ruines puisqu’il a servi de carrière lors des constructions des maisons du village.
L’église actuelle d’Izieu fut inaugurée en 1860. De style néogothique, elle comporte une chapelle et une nef voûtée.
Plusieurs croix se trouvent sur la commune : la croix de l’ancien cimetière faite de fer forgé, la croix du cimetière actuel et trois croix de missions.
L’ancienne cure d’Izieu est une belle maison de style Louis XIII avec une cheminée imposante.
Le presbytère a été construit au XIXe siècle à côté de l’église. Elle abrite désormais une salle de mairie et des chambres d’hôtes.
La maison des enfants d’Izieu comporte désormais un mémorial des enfants juifs exterminés pendant la seconde guerre mondiale. Cette belle bâtisse Vollet-Masson appartient à l’association gérant le musée-mémorial.
On retrouve un four recouvert de tuiles et lauzes dans chaque quartier, toujours utilisés lors des fêtes de village.
